La pandémie a révélé des faiblesses majeures dans les secteurs névralgiques du matériel médical, du pharmaceutique, puis de l’agroalimentaire. La nécessité d’une stratégie de relocalisation des chaînes de valeur industrielles et de substitution des importations s’est dès lors imposée dans le débat public. Un an plus tard, pourtant, nombre d’analystes en sont déjà à relativiser l’importance d'une pareille stratégie. Pessimisme mal fondé, croient Stéphane Paquin, Robert Laplante et Hubert Rioux, respectivement professeur à l’ENAP, directeur et chercheur de l’IREC, alors que, pour les avantages qu'ils évoquent, le Québec serait gagnant à solidifier le tissu industriel de manière à tirer meilleur profit de son ouverture commerciale et de ses avantages comparatifs en matière énergétique.
Lire leur lettre publiée dans Le Devoir.
Image: Jacques Nadeau, Le Devoir.