Indice Québec

Un indice boursier québécois

Pour accéder à l'ensemble des données des indices, rendez-vous sur le site du CASIQ au http://www.iq30-iq150.org/

L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) a lancé le 29 octobre 2001, deux indices boursiers québécois afin de fournir au monde financier des outils performants pour suivre le marché boursier québécois. C’est ainsi que l’Indice Québec-150 et son sous-indice IQ-30:

  1. mesurent, sur une base agrégée, la performance boursière de sociétés dont le siège social est au Québec et qui sont cotées à une bourse nord-américaine;
  2. mesurent indirectement la vigueur de l’économie québécoise grâce à une méthode de pondération permettant d’évaluer la part de l’activité économique de ces sociétés sur le territoire du Québec;
  3. donnent une indication de la vitalité financière globale de ces sociétés;
  4. dotent les investisseurs désirant investir dans des sociétés québécoises d’une mesure de référence et d’un instrument comparable aux autres indices boursiers.

L’Indice Québec-120 (anciennement l'IQ-150) est un indice général montrant l’évolution des valeurs sur le marché québécois, alors que l’Indice Québec-30 est un sous indice de l’indice général, qui se caractérise par une forte liquidité et une forte capitalisation des titres qui la composent. Au fil des ans, IQ-150 a été remplacé par un nouvel indice IQ-120.

L’Indice-30 comprend trente sociétés. Cet indice, constitué de titres facilement négociables, permet la création de produits indiciels et de produits dérivés (contrats à terme et options sur contrat). Ces produits sont utiles pour plusieurs groupes ou institutions. La création de produits dérivés définis sur cet indice accroît l’activité boursière à Montréal. Enfin, l’Indice Québec-30 permet à certains émetteurs de dette de relier le rendement des titres émis à un indice boursier québécois.

Tous les jours, les indices IQ-30 et IQ-120, sont communiqués aux médias qui peuvent les diffuser au même titre que les autres indices boursiers. C’est le cas du Canal Argent, du Journal de Montréal ou de La Tribune, par exemple. Ces deux indices sont également disponibles au grand public et aux spécialistes via le site internet www.iq30-iq150.org. Ce site fournit une grande documentation sur ces indices, notamment sur leur composition, leur pondération, la méthodologie de calcul, etc.

Indices régionaux

Par la suite, l’IRÉC a développé et publié les premiers et seuls indices boursiers qui peuvent être véritablement qualifiés de régionaux au Canada: en Colombie-Britannique avec l’indice ICB 20, en Alberta avec l’indice IAB 25, dans les Plaines avec l’indice IP 15, en Ontario avec l’indice IO 40 et dans les provinces atlantiques avec l’indice IA 15.

CASIQ

C’est au département de finance de l’Université de Sherbrooke que les indices sont calculés chaque jour. Pour assurer le maintien et la mise à jour des indices de la gamme Indice Québec, l’IRÉC, en partenariat avec l’Université de Sherbrooke, a fondé un organisme sans but lucratif, le Centre d’analyse et de suivi de l’indice Québec (CASIQ). Tout en publiant chaque jour la valeur des indices Québec-30 et Québec-120, ainsi que celles des indices régionaux du Canada, le CASIQ a la responsabilité de voir à l’application de la Politique de maintien et de suivi de l’indice qui comprend, notamment, la révision semestrielle des indices et les ajustements ponctuels requis par les évènements pouvant affecter la valeur et la composition des indices.

Méthodologie rigoureuse

La méthodologie mise au point par l’IRÉC comporte deux dimensions essentielles:

  1. critères d’entrée dans les indices;
  2. calcul de la pondération des entreprises qui entrent dans les indices.

Dans le premier cas, l’entreprise doit:

  1. avoir son siège social sur le territoire visé par l’indice;
  2. être assujettie à la loi sur le commerce des valeurs mobilières de l’une ou l’autre juridiction nord-américaine;
  3. avoir des actions ordinaires inscrites à la cote d’une des bourses nord-américaines.

En ce qui a trait à la deuxième dimension, le calcul de la pondération prend en compte la contribution explicite de chacune des entreprises à l’activité économique sur le territoire visé par l’indice dans le calcul des pondérations (centre d’influence, centre de productivité, propriété) et utilise une fonction exponentielle pour calculer la pondération de chaque entreprise (lissage des pondérations, meilleure diversification, meilleure représentativité).

Le calcul de la pondération permet de lisser l’importance relative de chacun des titres dans l’indice, éliminant la nécessité de leur imposer un plafond artificiel et de suivre tous les mouvements de prix des titres qui composent l’indice, alors qu’un plafond ad hoc limite la participation lors des hausses des cours.