En cette journée internationale des droits des femmes, l'Institut de recherche en économie contemporaine tient à offrir une pensée spéciale à toutes les femmes du Québec et d'ailleurs et rappelle que l'égalité entre les hommes et les femmes est loin d'être chose faite. À cet égard, prenons qu'un seul exemple très parlant, pour ne pas dire renversant sur la question de la retraite.
Dans «La Retraite en Commun. Fondements, Enjeux et Propositions», Riel Michaud-Beaudry rappelait que : « [e]n 2017, le revenu total moyen des femmes de 65 ans et plus n’est que de 29 785 $, soit un peu plus de la moitié des 48 890 $ que reçoivent les hommes du même groupe d’âge. De plus, le poids relatif des sources de revenus est différent. En effet 46,7 % des femmes déclarent recevoir des prestations du Supplément de revenu garanti (SRG), programme destiné aux personnes aînées à faible revenu, en comparaison avec 37 % des hommes. »
Les chiffres parlent d'eux même. Les aînées n'ont pas le même niveau de vie que les aînés. Mettre fin au sexisme, ça passe aussi par la bonification des régimes de retraite pour augmenter le revenu disponible des retraitées. Il s'agit d'une question de justice sociale !
Source : Riel Michaud-Beaudry, « La Retraite en Commun. Fondements, Enjeux et Propositions », Québec, PUL, 2022, p. 89