Favoriser les relocalisations industrielles au Québec par le biais des politiques publiques II

La réindustrialisation, notamment par l’entremise des relocalisations et dont la substitution des importations est l’un des effets directs, représente une tendance lourde des stratégies économiques occidentales depuis la crise financière de 2008, qui a mis en évidence les dangers de la financiarisation, de la stagnation des investissements productifs, des délocalisations industrielles et de la déconnexion entre les politiques publiques et l’économie « réelle ». Le Québec ne fait pas exception à cette règle, bien que la croissance annuelle moyenne de son PIB manufacturier depuis cette crise (environ 1,4%) ait été assez substantiellement inférieure à celle des principales puissances industrielles occidentales. Cette croissance du secteur manufacturier depuis 2009 n’a pu que ralentir son déclin relatif en proportion du PIB québécois, son poids stagnant autour des 14% depuis une dizaine d’années alors qu’il atteignait encore les 20% au tournant des années 2000.

Dans un rapport détaillé publié simultanément à la présente note et auquel nous invitons les lecteurs intéressés et avertis à se référer, l’IRÉC établit dans quelle mesure et de quelles manières, dans un objectif de relocalisation partielle de ses chaînes de valeur manufacturières, le Québec peut envisager à moyen et long termes une réindustrialisation d’ampleur.

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Auteur.e.s :

Hubert Rioux
Robert Laplante
Stéphane Paquin

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