« Ce n’est pas en laissant agir les forces du marché et en demandant aux résidents ruraux d’être imaginatifs et dynamiques que l’on va corriger la situation des régions à problèmes. Il faut s’attaquer aux facteurs responsables de leur marginalisation. Ici et ailleurs, les faits ont suffisamment démontré qu’il y a des causes structurelles aux problèmes ruraux », affirmait le géographe de l'UQAR, Clermont Dugas en 2003, faisant le bilan des politiques de développement régional du siècle dernier. Non seulement le propos est-il toujours d’actualité, mais parle d'un effet de résignation collective généré par trois décennies de néolibéralisme. Quelle résignation? Celle qui concerne notre capacité à agir sur les facteurs structurels du déclin démographique et de dévitalisation économique important de plusieurs villages québécois.
Lire le papier de notre chercheur, François L'Italien, paru au journal Le Mouton noir.
Photo: Robert Baronet, studio du ruisseau