Vous préféreriez acheter du flétan laurentien à du tilapia élevé aux antibiotiques, mais votre poissonnier n’en tient pas en comptoir? Vous rêveriez de troquer les cannes de thon pâle émietté pour des mactres de Stimpson pêchées au large de Rimouski, or vous devez mener toute une enquête pour vous en procurer? Tandis que les annonces gouvernementales concernant l’autonomie alimentaire du Québec s’enchaînent et que les préoccupations des Québécois à manger local grandissent, il est curieux de constater la difficulté, sinon l’impossibilité parfois, à trouver des poissons et fruits de mer de chez nous. Ce n’est pourtant pas faute d’en produire, ni d’en manger ici! En 2018, 81 % des produits de la mer pêchés au Québec ont été exportés. Inversement, 89 % des produits marins consommés au Québec ont été importés. Pour que les pêcheurs et les transformateurs puissent plus facilement commercialiser leurs produits sur le marché québécois, améliorer l’identification et la traçabilité des poissons et fruits de mer du Québec fait l’objet de recommandations et ce, depuis longtemps. La conférence sera l’occasion de, tout d’abord, présenter le nouveau rapport Améliorer l’identification et la traçabilité. Nous explorerons, ensuite, les enjeux pour structurer l’offre de produits aquatiques du Québec et formulerons des propositions pouvant guider les politiques publiques en faveur de l’autonomie alimentaire du Québec pour qu’ainsi moules, algues et sébastes puissent nourrir notre monde.

S'inscrire à l'événement.