L'IRÉC au service de la Transition énergétique

Projecteur sur plusieurs de nos recherches, dans une perspective de réduction des impacts des activités humaines sur notre environnement
L'IRÉC au service de la Transition énergétique

Après la mobilisation historique du 27 septembre dernier, on ne peut plus ignorer l’urgence d’agir pour limiter l’impact des activités humaines sur les dérèglements climatiques globaux.

Depuis sa création, l'IRÉC s'intéresse aux questions qui lient économie et environnement, tant au Québec que dans une perspective globale.

Nos chercheurs se penchent plus particulièrement sur le thème de la transition énergétique sous plusieurs angles. Il est nécessaire que le Québec opère un virage afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, sa consommation de pétrole sous diverses formes et sa production de gaz à effet de serre.

Voici donc quelques recherches produites par l'IRÉC dans ces dernières années :

Transports

Les transports constituent un enjeu de taille pour le Québec, dans la mesure où il s’agit d’un secteur extrêmement polluant. Voici la fiche technique réalisée par Gilles Bourque, économiste, qui apporte un éclairage sur le bannissement des véhicules à combustion interne (véhicule à essence notamment). Selon cette recherche, les impacts d'un bannissement des véhicules à combustion au Québec seraient positifs pour l'économie québécoise tout en s'attaquant au secteur émettant le plus de GES.

Financer la transition énergétique dans les transports

Comment financer une telle transition ? Ce rapport apporte une réflexion sur ce point.

Amorcer une rupture dans le secteur de l'énergie

Les sociétés contemporaines sont confrontées à des défis sociaux, économiques et écologiques majeurs. Le plus récent rapport du Groupe international sur l’évolution du climat (GIEC) le confirme : malgré les traités, les conventions et les accords signés au cours des vingt dernières années concernant la réduction de l’empreinte écologique de l’humanité, aucune inflexion décisive n’a été donnée au modèle de croissance productiviste, qui s’étend désormais aux quatre coins de la planète. Fortement dépendant de l’utilisation des carburants fossiles, ce modèle énergivore et intensif en carbone est confronté à l’existence de seuils écologiques et climatiques critiques, dont le franchissement entraînerait de graves conséquences pour la biosphère et l’humanité. Voici le rapport qui traite de ce sujet.

Gaz Naturel

Le gaz naturel freine la baisse des émissions carbone. Transformer notre consommation d'énergies est un défi de taille. Quelles sont les bonnes alternatives aux énergies fossiles dans le secteur du bâtiment ? Cette fiche apporte une analyse quant au gaz naturel, qui n'est pas nécessairement une réponse adéquate au regard des exigences internationales de réduire la production de gaz à effet de serre.

Balance Commerciale du Québec

Le Québec importe toutes les énergies fossiles qu'il consomme. Le secteur des transports est le plus gourmand pour cette demande. La balance commerciale du Québec est en ce sens déséquilibrée. Opérer un virage énergétique serait donc bénéfique pour la balance québécoise autant que pour l'environnement. Voici la fiche qui traite de ce sujet.


Politique industrielle du Québec

En contexte d'urgence climatique, l'heure serait au renouvellement des pratiques industrielles. Il faut proposer de nouveaux modèles. Ce rapport-synthèse sur les enjeux de politique industrielle vient faire le point sur les travaux que nous avons réalisés au cours des dernières années et sur les réactions et réflexions qu’ils sont suscités en

divers milieux, en particulier dans le monde syndical. Plusieurs constats justifient, à nos yeux, cet exercice : d’abord celui qu’une certaine urgence s’impose pour aller au-delà de la politique actuelle, qui ne donne guère de fruits; ensuite, que des efforts substantiels s’imposent à court terme pour rendre les secteurs manufacturiers plus résilients avant l’inévitable retour de la « maladie hollandaise » (puisque rien ne semble avoir changé dans la stratégie économique canadienne envers les énergies fossiles); à ces constats s’ajoute la nécessité pour le Québec de maintenir sa capacité concurrentielle alors qu’un peu partout sur le continent les gouvernements ont lancé des stratégies de reconversion industrielle et plusieurs devancent désormais un Québec qui prend du retard; enfin, parce que le Québec et son gouvernement ont les pouvoirs, les moyens, mais aussi l’expertise pour mettre en œuvre une politique industrielle audacieuse.

Habitation

Un autre secteur énergivore est passé ici sous la loupe de nos chercheurs : l'habitation. Un ensemble de propositions est énoncé afin de favoriser une transition vers un secteur de l'habitation plus durable et plus efficace en matière de consommation d'énergies.

Le domaine de l’habitation, comme ceux du transport et de l’énergie, peut jouer un rôle névralgique pour une reconfiguration soutenable du modèle québécois de développement. Il se prête particulièrement bien à l’élaboration d’un cadre stratégique apte à répondre aux deux principaux défis qui se posent à lui : 1) trouver les voies susceptibles de faciliter à court terme le change-ment de base énergétique d’une consommation plus responsable et 2) fournir un modèle productif contribuant à améliorer ses bilans social et environnemental. Aujourd’hui, on compte un peu plus de 110 000 logements sociaux au Québec. C’est relativement peu en proportion du nombre total de ménages locataires (autour de 8,8 %). On comprend dès lors que la liste des ménages en attente d’un logement social gravite, bon an mal an, autour de 40 000. Par ailleurs, le secteur de l’habitation (résidentiel, commercial et institutionnel) est responsable de 10,8 % des émissions de GES au Québec, se situant comme le troisième émetteur en importance.