La mise en marché domestique des poissons et fruits de mer d’ici : un point d’appui pour contribuer à l’autonomie alimentaire du Québec - Retour sur le Forum des entrepreneurs 2025
Il y a un intérêt croissant pour les produits marins d'ici, tant chez les consommateurs que chez les entreprises de deuxième transformation (poissonniers, restaurateurs). Cependant, l'offre ne répond pas à cette demande. L'économie des pêches repose sur une logique de volume, où les produits faiblement transformés sont vendus en gros pour amortir les frais d'exploitation. Cela favorise les grands marchés d'exportation et les distributeurs domestiques majeurs, comme les supermarchés, au détriment des marchés de niche québécois.
Les entreprises de deuxième transformation, qui ont des marges limitées et opèrent sur des marchés distinctifs , ont des besoins spécifiques (petits volumes, coupes particulières, variété d'espèces) qui rendent leur commerce peu attrayant pour les transformateurs industriels. Cette difficulté d'accès aux ressources empêche ces entreprises d'investir dans la recherche et le développement de nouveaux produits, créant un cercle vicieux pour leur croissance.
