LA TRANSMISSION INTERNATIONALE DE LA VOLATILITÉ DES RENDEMENTS BOURSIERS : UNE ÉTUDE EMPIRIQUE SUR LA VOLATILITÉ REALISÉE

Dans ce travail de recherche, nous étudions la transmission internationale de la volatilité réalisée entre le marché boursier des États-Unis, du Canada, du Japon et du Royaume-Uni. L‟objectif de notre étude est de montrer que lorsqu‟il y a un choc sur la volatilité réalisée sur un marché boursier donné, les effets de ce choc se transmettraient aux autres marchés. Pour mettre en évidence cette relation dynamique entre les marchés, nous entreprenons une étude empirique similaire à celle des auteurs Eun et Shim (1989). Ainsi, nous estimons un modèle VAR (Vector Auto Regressive) simple afin de tester au sens de Granger les liens de causalité entre les marchés boursiers, puis nous analysons les fonctions de réponse impulsionnelles aux chocs et enfin nous étudions la décomposition de la variance des erreurs de prévisions. En utilisant les rendements journaliers des indices S&P 500, S&P/TSX, FTSE 100 et NIKKEI 225 sur la période 1984-2008, les résultats des tests de causalité de Granger, l‟étude des fonctions de réponse impulsionnelles et de la décomposition de la variance des erreurs de prévision ont montré qu‟il y a un effet de transmission de la volatilité réalisée des marchés boursiers américain et anglais vers ceux du Canada et du Japon. Par contre, l‟influence de ces derniers sur les marchés américains ou anglais est négligeable. Concernant la prévision, nous effectuons une analyse comparative entre les prévisions de la volatilité réalisée obtenues avec le modèle VAR et celles issues de modèles alternatifs. Contrairement aux résultats des auteurs Andersen et al. (2003), celle-ci montre qu‟il n‟existe pas de modèle dont les prévisions sont nettement meilleures que les autres.

Mots clés : Transmission, Volatilité réalisée, VAR, Rendement boursiers

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