Achat de véhicules électriques : il faut bonifier l'aide financière
Il semble que le nouveau ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Jacques Daoust, est décidé à suivre la Californie, et plus d’une dizaine d’autres administrations américaines, en promulguant une loi sur les véhicules à zéro émission (VZE) au Québec. Cette mesure imposant aux grands fabricants d’améliorer la part des véhicules à faible émission de leur offre est nécessaire. Elle représente l’un des éléments essentiels à la matérialisation des nouvelles normes de consommation de carburant en vigueur pour les véhicules vendus en Amérique du Nord pour la période 2017-2025, normes qui doivent permettre de diminuer la consommation moyenne des nouveaux véhicules de 40 % à l’horizon de 2025 par rapport à 2010. En effet, cet objectif ne pourra être atteint par les seules innovations technologiques des moteurs à combustion in-terne ou par la réduction du poids des véhicules : il ne sera atteignable que par la mise en marché d’un nombre croissant de véhicules à zéro émission. D’où la nécessité d’une loi VZE. Un autre élément est essentiel à la réussite de cet objectif, c’est l’aide financière aux achats de véhicules électriques (VE).