Depuis la réorganisation et la spécialisation des bourses canadiennes l’an dernier, les actions inscrites à la Bourse de Montréal ont déménagé vers d’autres bourses canadiennes : il est donc plus difficile de bien cerner la santé de l’économie québécoise. Même si quelques compagnies publient des indices de sociétés québécoises, il semble primordial de faire l’introduction d’un nouvel indice étant donné la simplicité et le caractère privé des indices québécois déjà sur le marché. À l’aide de plusieurs groupes et organismes, un projet d’envergure a été amorcé et celui-ci a pour objectif la création d’indices universels obligataires et boursiers pondérés par une gamme de critères et non basés sur le seul critère de domiciliation. Une fois ces indices formés, ils doivent servir d’outils pour la canalisation et la gestion active de l’épargne québécoise en plus de refléter le plus fidèlement possible l’évolution de l’activité et des valeurs québécoises. Le présent projet se concentre toutefois uniquement sur la création d’un indice boursier restreint composé des plus grandes compagnies présentes au Québec, celles-ci reflétant l’activité de l’ensemble des compagnies comprises dans l’indice universel. L’objectif premier de cet indice est donc de donner le pouls de l’économie québécoise en étant le plus représentatif possible de cette dernière. La formation de ces indices vise à pondérer les titres des compagnies de manière à représenter de façon précise l’influence ou la présence de celles-ci dans l’économie de la province. Contrairement à plusieurs indices où la capitalisation boursière totale des compagnies est incluse uniquement en se basant sur un critère de domiciliation, nous voulons regrouper un ensemble de critères qui permettraient de pondérer la capitalisation boursière de chaque compagnie et ainsi de refléter la contribution de chacune de celle-ci au sein de l’activité québécoise. Afin de pondérer la capitalisation boursière des compagnies formant notre indice restreint, trois critères sont utilisés pour définir ce qu’est un «contenu québécois». Ces trois critères sont les suivants : le centre d’influence, le centre d’activité et finalement la propriété. En allouant pour chaque critère un pourcentage qui sert à déterminer la pondération qui lui est attribuée à l’aide de différentes classes, nous trouvons la pondération finale allouée à la capitalisation boursière de chaque compagnie. En plus de ces critères de pondération, des critères d’entrée et de sortie ont été établis et sont les suivants : l’emplacement du siège social au Québec, l’inscription de la compagnie comme émetteur assujetti au sein de la CVMQ et finalement, l’inscription des compagnies au sein d’une ou plusieurs bourses nord-américaines. À l’aide de l’indice restreint ainsi formé, nous pouvons observer une nette supériorité de notre indice sur les indices québécois déjà sur le marché. La pertinence des pourcentages alloués à chaque compagnie au sein de notre indice utilisant une pondération de la capitalisation boursière est supérieure aux autres indices : ces pourcentages reflètent davantage la réalité du marché québécois et de l’activité économique de la province.
Création d'un indice de sociétés québécoises
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- Institutions financières, International, Marchés boursiers
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- Cindy Pouliot
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Informations
- Auteur.e(s)
- Pouliot, Cindy
- Année de production
- 2000
- Université(s)
- Université de Sherbrooke
- Catégorie(s)/Sujet(s)
- Marchés boursiers
- Nature du document
- Mémoire