Ce travail de recherche se donne comme objectif de démontrer que l'économie de la connaissance et son corollaire la financiarisation ne sont pas des modalités d'un nouveau capitalisme qui se serait finalement autonomisé de la contrainte de l'accumulation du profit médiatisée par le travail abstrait. Il se présente comme une réponse théorique, qui pourrait permettre d'ouvrir des pistes de recherche confirmant ou infirmant cette hypothèse sur le plan empirique. Il s'agit de voir ce que la théorie de la valeur-travail peut apporter dans les débats autour de l'économie de la connaissance et de la financiarisation. Notre hypothèse consiste à défendre l'idée que la théorie de la valeur-travail, telle que formulée par Marx, nous permettra de saisir un certain nombre de confusions régnant dans les débats autour du capitalisme contemporain, entre autres, d'infirmer la thèse de la fin du travail, ainsi que d'apporter une réponse aux mystifications qui prêtent au capital la faculté de produire de la valeur. Notre recherche révèle que l'un des principaux problèmes relatif à la compréhension du capitalisme contemporain consiste à confondre richesse et valeur, plongeant ainsi de nombreuses théories dans des contradictions. De plus, le recours aux théoriciens du courant de la Wertkritik nous permet de comprendre pourquoi le capital semble poursuivre son accroissement tandis que l'économie productive s'essouffle.
ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE ET FINANCIARISATION : UNE ÉTUDE DU CONCEPT DE VALEUR DANS LE CAPITALISME CONTEMPORAIN
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- Benjamin Peyre
2,505 Mo
Informations
- Auteur.e(s)
- Peyre, Benjamin
- Année de production
- 2015
- Université(s)
- Université du Québec à Montréal
- Catégorie(s)/Sujet(s)
- Théorie économique
- Nature du document
- Mémoire