Doit-on mettre la Zone Monétaire Unique d’Afrique de l’Ouest sur pied ? Nous répondons à cette question en utilisant la méthode développée par Alesina, Barro, Tenreyro (2002) portant sur les zones monétaires optimales. Ainsi en étudiant, sur la période 1962-2000, la moyenne et l’écart type de l’inflation, le poids des échanges par rapport au PIB et les comouvements de prix et de l’output pour les treize pays de la Zone proposée, nous trouvons que la zone n’est pas optimale ; néanmoins, selon ces critères, la Gambie et le Ghana sont les meilleurs candidats pour l’UEMOA. Une analyse probit confirme les faibles chances de formation d’une monnaie commune dans la région ; la Guinée est le pays avec le plus de chances de partager une monnaie commune avec l’UEMOA. Comme conséquences d’une éventuelle union, nous pensons que les échanges n’augmenteront pas fortement, contrairement au comouvement de prix. Il y aura par contre un effet ambigu sur les comouvements d’output. A la recherche d’une ancre pour la région, nous trouvons que la Livre Sterling est meilleur candidat que le Franc Français ou le dollar américain (nous soupçonnons toutefois l’Euro d’être la meilleure ancre). Nous exhortons par ailleurs les Etats à poursuivre leurs politiques de convergence macroéconomique avant d’envisager une quelconque union.
La Zone Monétaire Unique d'Afrique de l'Ouest est-elle optimale?
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- Douwere Grekou
1,3 Mo
Informations
- Auteur.e(s)
- Grekou, Douwere
- Année de production
- 2000
- Université(s)
- Université de Montréal
- Catégorie(s)/Sujet(s)
- Politique monétaire
- Nature du document
- Mémoire