Nous avons développé et testé un modèle théorique dans lequel l’énergie est un mécanisme qui explique l’association entre un facteur de stress (i.e surcharge de travail) et deux dimensions de performance au travail (performance dans la tâche et comportements de citoyenneté organisationnelle). Nous avons aussi considéré le rôle modérateur du soutien social provenant de deux sources (soutien des superviseurs et des collègues) dans la relation susmentionnée.
Les résultats d'une étude quantitative de 417 employés et leurs superviseurs travaillant dans une institution financière québécoise suggèrent qu’un stresseur (surcharge de travail) agit sur la performance au travail par l’intermédiaire de la perception d’énergie ressentie. Quant au soutien social des superviseurs, il modère seulement la relation indirecte entre la surcharge de travail et la performance dans la tâche via l’énergie. Cela signifie que plus le superviseur offre du soutien à ses employés plus la relation négative, entre la surcharge et la performance dans la tâche sera atténuée. De manière inattendue, le soutien des collègues n’a pas d’effet modérateur dans la relation entre la surcharge de travail, l’énergie et indirectement la performance au travail.
Mots clés : énergie, surcharge de travail, performance au travail, comportements de citoyenneté organisationnelle, soutien social.