Vers la valorisation de la séquestration du carbone dans les sols agricoles au Québec (Première partie)

La capacité qu’ont les sols agricoles à stocker du carbone retient de plus en plus l’attention en tant que moyen pour atteindre l’objectif d’une économie carboneutre. La présente note de recherche est le premier d’une série de deux textes sur cette avenue qui a quitté le cercle restreint de la recherche universitaire pour être désormais promue par différentes organisations de portées nationales et internationales. Les bénéfices que revêt la séquestration des GES par les terres arables ne se mesurent pas seulement à son effet sur le climat : une terre riche en carbone et en azote, des éléments à la base de la vie, est un indicateur de la santé d’un sol.

Cette première note de recherche vise à brosser un portrait général de la question de la séquestration des GES par les sols agricoles. Si, ailleurs dans le monde, des fermes engrangent déjà des revenus grâce au carbone stocké dans les parcelles en culture, le Québec tarde à emprunter cette voie. La vue d’ensemble présentée dans la présente note cherchera aussi à offrir un premier aperçu des montants en jeu à l’échelle du Québec s’il empruntait cette voie. Pour qu’elle soit praticable et viable au Québec, la séquestration du carbone par les sols devrait être conçue pour s’harmoniser avec un contexte agricole où prédomine le modèle du propriétaire exploitant. Ce sera l’objet de la deuxième note de recherche que de présenter les modèles économiques permettant à la scène agricole québécois de tirer profit d’une nouvelle source de revenus potentiels.

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