Dans ce mémoire, nous cherchons à identifier les facteurs qui stimulent le partenariat université-industrie pour la recherche et développement (R-D). Nous tentons de mettre en évidence le lien entre ce type de collaboration et l’innovation. Aussi, nous vérifions le lien entre la recherche exécutée avec l’université et la recherche interne d’une entreprise, et dressons le profil des entreprises qui collaborent. Pour ce faire, nous utiliserons les données de l’enquête sur l’innovation et les technologies de pointes de 1993. À l’issu du survole de littérature, nous constatons que le rapprochement université-industrie est entortillé par la différence culturelle des deux institutions. En effet, les universités doivent assurer la diffusion des connaissances vers l’ensemble de la société (nature publique des connaissances), alors que les entreprises maximisent leur profit via la capitalisation des ses connaissances (nature privée des connaissances). Cependant, la pénurie de financement, du côté universitaire, et le besoin de l’expertise en recherche, du côté des industrie, conduisent à une entente de privatisation partielle des connaissances et d’attitude à respecter par les universitaires et les industriels favorisant le partenariat. Au moyen de tableaux croisés et d’analyse à composantes principales, nous trouvons une complémentarité entre la recherche interne et la recherche en partenariat avec l’université. Aussi, les entreprises, ayant une activités de R-D, qui collaborent avec les universités développent toutes les compétences nécessaires de gestion, de ressources humaines et de marketing pour la réussite de leur innovation. Enfin, par une approche économétrique de la collaboration, nous considérons une simultanéité entre l’innovation et la collaboration. L’estimation est faite par un logit en deux étapes, avec correction des erreurs par la méthode de Murphy et Topel (1985). Il en résulte que la décision de collaborer soit liée à certaines caractéristiques de la firme, du marché, et des sources de nouvelles idées, d’informations et de technologies. Enfin, le recours à la collaboration favorise l’innovation et permet à l’entreprise de faire face à certains obstacles à l’innovation.
Le partenariat université-industrie en recherche et développement dans le secteur manufacturier au Canada.
Lire aussi
Mémoire (2002)
L'INFLUENCE DES GÉRANTS SUR LES CRÉATEURS ET LES ARTISTES INTERPRÈTES EN MUSIQUE ROCK ET POPULAIRE AU QUÉBEC
Dans notre problématique, le premier chapitre, nous montrons que l’environnement socioéconomique de l’industrie du disque et du spectacle et les stratégies appliquées pour contrer les risques liés à la mé-vente ont une influence sur la créativité des artistes oeuvrant dans ce milieu. Cette influence, se fait par l’intermédiaire du gérant d’artiste qui a la responsabilité de faire la sélection des artistes selon des critères reconnus et acceptés dans le milieu. Cette sélection se fait par le...
Mémoire (2002)
La gestion de la propriété intellectuelle dans les multinationales et les grandes entreprises, à l'ère de l'économie du savoir
- Mongeau, Natacha
- Organisation entrepreneuriale, Commerce international
- École des Hautes Études Commerciales de Montréal
D’un point de vue économique, le savoir, lorsqu’il est codifié, est considéré comme un bien public ou privé, selon le contexte dans lequel il est développé. Le savoir codifié est défini, ici, comme étant transférable dans un langage formel, systématique, ayant une représentation sous forme matérielle, souvent par écrit. Ce savoir, lorsque développé en entreprise devient la propriété de l’employeur selon les dispositions de la loi sur les droits de la propriété intellectuelle. Lorsque l’on fait...
L’objectif général de cette thèse est l’identification des élites économiques québécoises à la lumière des changements associés à la financiarisation de l’entreprise. L’objectif spécifique est de caractériser cette élite économique sur les plans de ses attributs, dont celui de sa rémunération dans le cas de la haute direction, et de ses positions dans le réseau de relations entre entreprises et organisations québécoises (organisations gouvernementales, universités, organisations d’affaires,...
Mémoire (2002)
Vertueux vs opportuniste, analyse de l'effet réputation sur la performance des entreprises américaines
Les bénéfices que procure une saine réputation sont multiples : avantage comparatif inimitable, certification de la qualité, productivité supérieure des employés, etc. À l’opposé, en plus de ne pas avoir accès à tous ces bénéfices, les entreprises ayant une réputation trop embryonnaire ou qualifiée de mauvaise sont souvent limitées dans leur potentiel de croissance par des contraintes législatives et sociales. S’appuyant sur ces observations, plusieurs chercheurs se sont intéressés à évaluer...
Voir le document
- Ahmedhamza Bourezak
4,368 Mo
Informations
- Auteur.e(s)
- Bourezak, Ahmed Hamza
- Année de production
- 2002
- Université(s)
- Université de Sherbrooke
- Catégorie(s)/Sujet(s)
- Organisation entrepreneuriale
- Nature du document
- Mémoire