L'échec du développement en afrique, une responsabilité à partager, le cas du Mali (1960-1997)

La question du développement est, depuis un demi-siècle, un problème qui s’impose à tous les pays africains y compris le Mali. Au-delà de toutes considérations idéologiques, il demeure un accord profond et inavoué sur l’urgence de régler la question du sous-développement en Afrique et dans les autres pays du Tiers-Monde. Ce travail est un examen de réflexion sur la problématique du développement en Afrique, plus particulièrement sur le cas malien. Pays du Sahel, pays sous-développé, sans ouverture la mer, le Mali en trente cinq ans d’indépendance, a connu le socialisme d’État et le populisme militaire avant de passer à la démocratie libérale. Le Mali, péniblement,cherche sa voie. Nous estimons que léchec du développement au Mali est dû à des facteurs internes: bureaucratisation de la gestion des affaires de l’État, corruption des élites; et à des facteurs externes; colonisation conséquences de la guerre froide entre l’Est et l’Ouest, mesures d’ajustement structurel. Nous pensons que des mesures internes, telles que la promotion d’une culture démocratique nationale, la bonne gestion, la croissance économique; et des mesures telles que la promotion de la coopération internationale et l’intégration africaine semblent la meilleure façon, pour le Mali de construire les fondements d’un développement durable. Notre démarche repose sur une étude de l’évolution historique du Mali, de la période précoloniale jusqu’à la période actuelle. Pour ce faire nous avons effectuer des recherches documentaires auprès d’institutions un iversitaires et gouvernementales au Mali et au Québec. Après une analyse critique des différentes plans quinquennaux et triennaux, on se rend compte que les diverses théories et modèles de développement essayés au Mali n’ont pas donné les résultats escomptés. La 1ère République a échoué par son entêtement à vouloir imposer un programme un programme de développement inspiré du modèle soviétique, caractérisé par l’hostilité des puissances occidentales, sutout la France, les Étas-Unis d’Amérique et l’Angleterre. Sous le régime militaire la situation empire car les militaires ont une idée floue sur la façon d’assurer une bonne gestion du pays. La vie socio-politique et économique se caractérise alors par l’incompétence administrative et la corruption. Le retou à des pratiques plus démocratiques, en 1979, n’a pas apporté de changement majeur. En1991, l’avènement du pluralisme démocratique n’a pas suscité l’espoir attendu. On assiste alors à un certain laisser-aller. La jeune démocratie malienne manifeste, hélas, des signes de faiblesse. Les Maliens, de plus en plus, commencent à douter de la capacité du libéralisme politique et économique à répondre à leurs attentes. Il est alors difficile de ne pas se rapporter aux idées de Chantebou(1986,p.49) selon la quelle:<> Aussi le poids de l’endettement, des mesures d’ajustement structurel, de la mondialisation- avec son cortège de malheur- affecte une économie de plus en plus dépendante. Les modèles de développement importés, lesingérences occidentales et les erreurs sociopolitiques des dirigeants africains ont causé des préjudices au développement de l’ensemble des États africains. Les États africains doivent être, par conséquent, dirigés par des hommes et femmes intègres,moins corrompus, soutenus politiquement et économiquement par leurs peuples. Au lieu d`être dictées par les puissances occidentales encore moins par les institutions internationales, les priorités poliques et économiques doivent être redéfinies en fonction des socioculturels locaux.À notre avis, le salut du continent dépend de la création d’un nouvel espace sociopolitique et économique cmmun africain. L’unité continentale est indispensable pour la réalisation d’une Afrique moderne qui donnera à ses populations la possibilité de mener une vie épanouie et hamonieuse. Par le biais de l’intégration économique et par l’organisation d’une solidaruté inter-africaine, le continent pourrait sortir de sa léthargie politique et économique.













Envoyer la page

Haut de page

Lire aussi