Notes de recherche
L’empreinte carbone des principaux émetteurs industriels au Québec et au Canada (année 2018)
Est-ce que la carboneutralité effective de la production primaire d’électricité au Québec pouvait alimenter une production de biens et services plus sobre en carbone que ce qu’on peut observer ailleurs au Canada ? À la suite de l’analyse des données produites par Statistique Canada pour l’année 2018, cette note de recherche donne à penser que la performance globale du Québec en matière d’émissions industrielles de GES demeure grosso modo équivalente, voire légèrement supérieure, à celle de l’Ontario. Cette situation peut être expliquée par trois facteurs. Primo, la production primaire d’électricité ontarienne ne dépend plus autant des centrales aux hydrocarbures qu’auparavant. Secundo, la structure industrielle québécoise est davantage... Lire la suite
Fiches techniques
L'électrification du transport lourd : un plan s'impose
Récemment, le gouvernement du Québec annonçait des investissements de 5 milliards$ (dont 3,65 milliards provenant du Québec, le reste étant financé par le fédéral et les sociétés de transport) pour atteindre son objectif d’électrifier 55% du parc d’autobus urbains d’ici 2030. Ce sont là des sommes particulièrement importantes investies pour électrifier le secteur, alors que la contribution du transport collectif aux émissions de CO2 reste, somme toute, relativement minime. Pour atteindre des cibles plus ambitieuses de décarbonisation du transport lourd, il y a urgence pour le gouvernement d’agir plus directement sur le transport commercial privé. Dans cette fiche nous présentons quelques éléments de réflexion en ce sens.Auteur.e : Jonathan... Lire la suite
Notes d'intervention
La mise à l’échelle des méthodes de décontamination : Un cadre d’analyse
La relance et le redéveloppement industriel de l’Est de Montréal passent obligatoirement par la restauration et la réhabilitation des sites contaminés qui constituent actuellement un obstacle majeur à toute reconversion de la vocation économique du territoire. Pour maximiser les avantages stratégiques de l’Est, il faut un vaste plan de décontamination qui saura disposer de l’héritage toxique de son passé industriel et transformer son passif environnemental en avantage stratégique. Un tel plan permettra de réparer des dommages environnementaux, de rendre disponibles et sécuritaires de nouveaux sites industriels et, du coup, d’en améliorer la valeur foncière et les revenus qu’elle peut générer pour la Ville de Montréal. La bioremédiation et... Lire la suite
Autres publications
Desserte aérienne régionale au Québec : les paramètres d’un redressement structurel
Les récriminations à l’égard de la desserte aérienne des régions du Québec ne sont pas nouvelles. Et elles ne sont pas sans fondement. Il appert, en effet, que l’offre de transport régional témoigne d’une dysfonction majeure. Les données sur l’aviation civile compilées par Statistique Canada montrent très clairement qu’un écart majeur caractérise l’utilisation du transport régional au Québec en comparaison à ce qui est observable à l’échelle canadienne, notamment pour les cas de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.Trois chercheurs de l'IREC se sont penchés sur les enjeux entourant le transport aérien régional au Québec. Pour lire l'article du Journal de Montréal sur le sujet.Auteurs : Robert LaplanteJonathan RamacieriHubert Rioux Lire la suite
Notes de recherche
Études sur la comparaison du coût total de possession des véhicules passagers à essence et électriques
Dans cette deuxième étude sur le sujet, l’IREC procède à une comparaison des coûts totaux de possession (CTP) de véhicules passagers en fonction de la technologie de motorisation choisie. Dans l’édition de cette année, deux nouvelles catégories de véhicule, les véhicules utilitaires sport (VUS) compacts et de luxe, ont été ajoutées et prises en considération. Les facteurs qui sont pris en compte dans le calcul des CTP sont le prix de vente et les aides publiques à l’achat de véhicule électrique, la dépréciation du véhicule, les intérêts liés au financement, le coût des assurances, le coût en carburant (essence, électricité), les frais du permis de conduire et de l’immatriculation ainsi que les coûts d’entretien et de réparation. L’achat... Lire la suite
Fiches techniques
PhytoVan : Pour l’évaluation économique d’une infrastructure verte, le banc d’essai en phytoremédiation
Depuis 2016, le service de développement économique de la Ville de Montréal a confié à l’IRBV la mise en place d’un banc d’essai en phytoremédiation. Sous la direction de Michel Labrecque, avec la collaboration de Patrick Benoist et Cédric Frenette-Dussault, l’équipement a pour mission d’étudier les performances des plantations de végétaux pour la réhabilitation des sols contaminés. Ce sont quatre hectares de friche urbaine qui ont été transformés en espace vert où se déploie un équipement de haute technologie environnementale. Si cette infrastructure permet de mieux définir les caractéristiques scientifiques, technologiques et commerciales de la phytoremédiation, l’outil PhytoVan développé par l’IRÉC permet l’évaluation économique du... Lire la suite
Fiches techniques
La contribution du transport de personnes aux gaz à effet de serre : Changer et varier les façons de se déplacer
Comme c’est le cas pour plusieurs pays, et en particulier en Amérique du Nord, le transport de personnes au Québec repose avant tout sur l’utilisation de la voiture en solo. En 2017, le Québec comptait à lui seul 4,7 millions de véhicules de promenades immatriculés sur son territoire. En 2016, le parc automobile, qui est formé des voitures et des camions légers, génère 17,2 millions de tonnes équivalent CO2 par année, correspondant à 21,9 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la province. Pour réduire les émissions polluantes de ces véhicules, un coût d’immatriculation additionnel est imposé aux véhicules de forte cylindrée. Toutefois, force est de constater que ce coût additionnel ne permet pas de ralentir l’achat de... Lire la suite
Fiches techniques
La contribution du transport de marchandises aux gaz à effet de serre : L’innovation technologique pour changer la logistique
Le transport de marchandises constitue un important levier économique et stratégique pour le développement du territoire. À cet égard, plus de 149 000 camions et tracteurs routiers étaient immatriculés au Québec en 2017. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui proviennent des véhicules lourds s’élevaient, en 2016, à 9,7 millions de tonnes équivalent CO2, correspondant à 12,4 % du total des émissions de GES de la province. Malgré de récentes améliorations apportées à l’efficacité énergétique des véhicules, le transport de marchandises par camions continue d’émettre des quantités importantes de polluants dans l’atmosphère, en plus d’entraîner des perturbations significatives sur différents écosystèmes. Lire la suite
Fiches techniques
La contribution de l’industrie métallurgique aux gaz à effet de serre : Le développement passe par l’innovation technologique
L’industrie métallurgique représente une part importante du secteur manufacturier québécois. Compte tenu des vastes secteurs d’activités qui lui sont reliés et de la contribution de nombreuses PME, cette industrie génère d’importantes retombées économiques sur le territoire québécois. En 2018, en prenant en compte la sidérurgie, les fonderies, la production et la transformation d’alumine, d’aluminium et de métaux non ferreux, ainsi que la fabrication de produit en acier, le produit intérieur brut de l’industrie s’élève à 4,5 G$ et génère plus de 16 000 emplois. Cependant, cette industrie demeure très énergivore et contribue de façon importante aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Lire la suite
Fiches techniques
La contribution de l’industrie forestière aux gaz à effet de serre : La valorisation de la biomasse, une voie d’avenir
L’industrie forestière au Québec a été et demeure un important vecteur de développement économique et d’emplois. En 2018, en prenant en compte la foresterie et l’exploitation forestière, la fabrication de produits en bois, de meubles et de produits connexes, ainsi que les activités entourant les pâtes et papiers, le produit intérieur brut de l’industrie s’élève à 8,5 G$ et génère 92 000 emplois. Malgré les efforts consentis pour réduire son empreinte écologique, cette industrie continue d’émettre d’importantes quantités de gaz à effet de serre (GES). Lire la suite